Lors d'une de ses nombreuses pérégrinations, Méli crut entendre comme des chuchotements magiques. Elle décida donc de mener sa propre enquête. En se rapprochant de plus en plus de ces murmures intrigants, Méli se retrouva devant la Maison de Pays qui semblait vivante...

Je n’en cru pas ma barbichette quand je me suis retrouvée nez à nez avec une magnifique bâtisse située dans le centre de la ville. Ayant l’impression qu’elle cachait quelque chose d’intriguant, je décide de mener ma petite enquête.

Pour m’aider à découvrir ses secrets cachés, je me fais aider par Madame N incollable sur les merveilles du Pays-Mellois.

J’apprends que cette maison date des années 1840 et qu’en 1910, elle contribue à l’avènement de l’Art Nouveau dans la ville de Melle. Il y est d’ailleurs omniprésent dans cet édifice.

Dès que mes yeux se sont posés sur la Maison de Pays, j’ai tout de suite été attirée par sa beauté et son charme, avec l’envie furieuse d’en découvrir plus. 

 

Dès mon arrivée, une immense porte se dresse devant moi, je me sens toute petite, elle me paraît infranchissable. Divisée en plusieurs parties de vitraux colorés et peints, elle déploie avec originalité les courbes d’un arbre ou d’une plante, éléments typiques de l’Art Nouveau. On peut y voir d’énormes chapiteaux décorés de branches de vigne, voilà ce dont parlait Madame N.

Je m'arrête un instant devant les vitraux que possède le bâtiment. Ils me donnent l’impression que l’entrée a été couverte d’une voûte de fleurs et de fruits, très vite, je sens mon ventre gargouiller


Une fois l’immense porte franchie, le décor végétal s’insinue partout dans les boiseries anciennes du bâtiment.

Je me balade à l’intérieur de la maison, je commence à avoir peur de voir les murs prendre vie.

Je risque bien de me faire attraper par les végétaux ancrés dans les murs qui me paraissaient vivants. 

 

 

 

En rentrant dans une pièce, je sens comme un frisson, j’ai l'impression qu’on m'observe.

Je tourne la tête vers la cheminée, mes poils tout bleus commencent à se hérisser, j'ai eu une frayeur en voyant deux visages qui semblent suivre mes faits et gestes.

Ni une ni deux, je prends donc mes sabots à mon cou. 


Tout me parait vivant, mais peu menaçant.

Je décide de faire une pause afin de reprendre mon souffle et continuer mon enquête.

Au fur et à mesure de mes recherches je me rends compte que le bâtiment s’anime à la vue de nouveaux visiteurs (mais chut ! Cela reste entre nous...)